Un travail de deuil

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Quant tu es prêt-e à te débarrasser des choses encombrantes de ta vie.

... Un travail de deuil...

Le chemin vers la guérison

Parce que j’ai décidé de mettre de l’humour dans ce témoignage, même si le sujet peut paraître sensible et pourrait demander un peu plus de sérieux.

C’est l’histoire d’une personne hypersensible qui traverse une période comme toutes les autres qui lui ressemble.  Elle doit se débarrasser d’un machin qui la colle depuis un bon moment et qui la gêne pour progresser dans sa vie. Parfois, garder dans un coin du cœur, une histoire qui ne peut être évacuée, nous permet de la faire exister. Ne pas la laisser partir de peur de la faire mourir, de perdre, de trahir, de souffrir plus,  mais ne pas se débarrasser des choses du passé peuvent nous empêcher d’être pleinement soi à l’avenir.  

Dès lors que vous sentez dans votre vie, une résistance, un blocage, des schémas qui se répètent, un mal-être émotionnel, mental ou physique, des freins, des doutes insistants, un sentiment de ne pas être à sa place …..  En général, c’est le corps qui vous parle. Le message étant qu’il y aurait quelque chose de plus profond à regarder. Un mécanisme de mise en sécurité est enclenché, les verrous sont prêts à être tourner et les gardiens à libérer.

Une partie de son histoire de vie l’empêche d’être totalement libre et épanouie. Elle vient de prendre conscience que ce chapitre lui était nuisible dans sa vie actuelle.  Elle souhaite prendre le paquet et l’envoyer aux archives. 

Je sais, on est nombreux dans ce cas-là, on devrait créer un club !

Elle a décidé de se mettre au travail, encore,  et se sent prête à attaquer la série « Deuil » saison 1 . 

Le deuil est le processus le plus complexe et épineux à traverser. La perte, quelle qu’elle soit, peut prendre des proportions considérables se manifestant dans un chaos émotionnel incontrôlable avec parfois des impacts lourds en conséquences.

Parce que l’affaire, elle traine sur le bureau depuis trop longtemps, le tas n’est pas bien épais, mais poussiéreux à souhait. Elle se sent opérationnelle et décide d’ouvrir le volet 1.

Elle part travailler avec une thérapeute et en séance d’équithérapie.  Elle raconte son histoire, ses ressentis, sentiments, émotions et blocages. Elle se sent aidée, elle sait qu’elle a besoin de soutien, et que dans ces cas d’extrême urgence, elle ne peut y arriver seule. La thérapeute l’aide et la guide dans ses émotions qui sortent de son corps à la vitesse éclair !!

Dans son cœur, elle visualise parfaitement la place qu’occupe « le dossier » entourée de bulles avec des visages de relations anciennes.  Des affaires clôturées, classées qui ne paraissent pas la gêner, sans rancune, ni regret, ni colère et ni tristesse.  Elle dit : « C’est beau à voir, ces petites bulles apaisées qui flottent tout autour de mon cœur » Ces histoires anciennes ne laissent pas de traces ou d’empreintes polluées, elles sont déjà dans les archives, elles n’empiètent pas sur celles d’aujourd’hui.

La détente et la relaxation du corps permet à la personne de rentrer en lien ses ressentis corporel et de laisser venir les images associées. La visualisation, permet au consultant d’être acteur, et de reprendre le pouvoir sur ce qu’il souhaite transformer. La thérapeute a aussi une place majeure lors de ces séances, par sa guidance, sa douceur et son empathie.

En observant ce tableau, elle sent l’élan de déplacer « le dossier » parmi eux.  Evidemment, le fait d’avoir pris conscience que cette partie était la responsable de son malheur qui abîmait ses relations,  lui permettait de trouver l’envie de libérer cette résine gluante en elle !  Son cœur avait besoin de légèreté, de fluidité, d’assainir son espace, elle était tellement contente de pouvoir nettoyer ce truc, qui ne parlait que de devoir à une réussite, d’idéal, de culpabilité, de pression, de trahison, d’emprisonnement, de peur …. Beurk !  Un sac de croyances et de jugement qui faisait son job d’interdire tout bonheur afin de s'auto-punir de ses fautes.

Quant le consultant est prêt-e à déplacer ou à se déplacer, à transformer ou à faire évoluer, à quitter ou à laisser partir, à sentir la force en lui qui lui donne la responsabilité de ses choix en conscience, le travail de libération est puissant entouré d’une intimité fragile, sensible et vulnérable.

En fait, elle a même trouvé fabuleux de travailler le deuil. Avant, ce mot lui était insupportable, elle ne pouvait pas le nommer, elle portait une fausse croyance sur ce que signifiait ce mot, et elle pouvait même dire qu’il était « violent » 

Aujourd’hui, elle n’a plus aucun problème à prononcer ce mot, Deuil, deuil deuil, Deuuuiiiillllll  ….  Elle a créé sa propre définition, parce que celle d’origine ne lui convenait pas.

Deuil :  Processus, parfois long, très long, parce qu’il ne se fait pas tout seul,  et la conscience là-dedans, elle y est pour beaucoup. Alors quant t’es prête à sauter le pas et de passer à l’étape suivante, en général, t’as tes guides, la lune, les coccinelles ou l’écureuil …  qui te le font savoir.   Du coup, après la colère et la tristesse, et bé tu passes à l’acceptation (c’est celui là qui peut prendre des plombes !)  et après tu peux reprendre ta pelle et ta brouette et reconstruire. 

Pas mal, hein ?

Bon, ceci dit, comme elle l’énonce, la traversée est tumultueuse. « Les vagues en pleine face, ça fait mal, mais comme tu es en pleine mer et que tu as ton instinct de survie au taquet, tu ne te démontes pas !  tu pleures, tu pleures, t’es triste, tu repleures, une petite voix te dis que tu n’as pas le courage, ni la force, ni l’envie, et que ça va durer longtemps …  T’essaie d’entendre l’autre, mais elle reste bien timide, un peu isolée, et même si elle te parle, tu ne la crois pas toujours, parce que l’autre, elle est plus forte.

Donc, tu montes sur ton wagon et te voilà partie sur les montagnes russes.  Trop cool, j’adore.  Ca fait presque comme quant t’as les hormones qui travaillent, tu passes par toutes les émotions en ¼ de seconde, et que tu sois toute seule ou devant les gens, tu peux verser ta larme alors que rien n’était annoncé à la météo !   Bon, souvent les autres sont un peu mal à l’aise,  mais toi ça va, ca sort, et puis ça va …. Faut juste avoir l’habitude de l’hypersensibilité ! »

Parce que dans cette période,  faut pas croire, elle est là aussi.   Elle te parle à livre ouvert. Elle t’envahit par les pensées, le mental prend alors toute sa place et te bouffe comme s’il manquait de nourriture depuis des semaines. Il te dévore quoi !   Ca c’est épuisant, tu dois être d’accord avec moi. Voilà comment en général cela se déroule :

Propositions en entrée :  les souvenirs, les bons moments passés, les rires et la complicité … Le plat du jour : c’est la culpabilité, la dévalorisation, les jugements, la honte parfois, le doute surtout avec les milliards de solutions pour rattraper le coup, et

Le dessert : c’est dépression à la chantilly, enrobée de chocolat noir 80%.  

Avec ça t’as bien mangé, tu n'as plus faim, mais en même temps tu as perdu l’appétit … et oui, ça va avec, à part si tu es celle qui compense par la nourriture et alors là, c’est la fête au cacahuètes, chips, glace, saucisson, gâteaux !

Du coup, normalement, si tu t’écoutes et te connais, tu sais comment agir et réagir. Tu vas vers ton jardin, et tu manges de la roquette et des radis tout cru.  Non, je déconne .. Quoi que ! 

Resourcement et connexion à ta nature

Silence, paix, isolement, ressourcement, nature, lecture, créativité, jardin, musique, transat, marche, forêt, eau … en fait va chercher comment te sentir vivante et connectée. Ca c’est important et essentiel dans ta traversée.  Evite les bruits, le monde, la foule, les gens qui te disent « allez, ça va aller mieux, …  laisse faire le temps, viens plutôt guincher et faire la fête » … Mais à toi de voir, tu es évidemment libre d’expérimenter comment tu te sens au milieu de tout ça.   Moi, je l’ai fait, et ça ne marche pas. T’as juste envie de devenir Minimoys, pour que personne ne te voit partir comme une sauvage en début de soirée ! Bref, tu veux fuir parce que t’es pas à ta place.   Mais t’as essayé, c’est bien.

Comme je disais, la traversée peut avoir l’image de la route 66, tout droit, sans voir le bout du chemin. L’être humain a ce besoin de savoir où cela le mène,  comment et pourquoi.  Ici, l’objectif est de lâcher le contrôle, de laisser venir au fil des jours, heures, minutes les sensations qui te traversent.  Plus tu laisses faire, plus vite ça part.

Si tu résistes, ça tamponne, ça bouchonne au carrefour du mal-être, ça fait des allers-retours, ça tourne en rond, ça use tes pneus, ça épuise et tu risques de tomber en rade.

Le fait de lâcher la maîtrise, n’empêche pas les montagnes russes, les hauts de cœur, la pression sur ta poitrine, la douleur permanente sur ton corps, une sensation qui t’envahit comme un bulldozer qui viendrait t’accumuler des kilos de gravats sans que tu puisses l’arrêter.  C’est encore bon signe, c’est que tu es vivant-e !  Je sais, rien n’est agréable dans l’histoire, et c’est pas facile de trouver un moment de paix et de sérénité.

Ecoute ton corps, reposes toi si besoin, lis, fais toi voyager en méditant, fredonne, cueille, fabrique, regarde les étoiles, touche en revenant à ton essentiel, reviens à la base, tu as tout en abondance devant toi.

L’hypersensible le sait bien, elle se sent complexe, exigeante, désorientée, difficile à vivre, à suivre. Avec son doute sur le dos et l’énergie de dualité dans son cœur, c’est la persévérance de l’éléphant qui lui faudrait pour travailler et se libérer de ce poids. La traversée est longue, mais tout autant fatigante, usante à en perdre l’espoir.  La vie peut parfois devenir si encombrée qu’elle voudrait sommeiller profondément durant ce passage.

Saches que cette transition va te demander d’aller regarder dans tes ressources,  

Observe ce qu’elle te fait découvrir sur toi et ce qu’elle t’apporte,

Intègre chaque passerelle comme une étape dont tu peux être fier-e

Ne lâche pas la lumière, ni celle qui est en toi, ni celle qui pointe à l’horizon.

Je suis Christine,

Thérapeute et j’accompagne les personnes hypersensibles ou pas dans leur parcours de vie. Si vous ressentez le besoin d’être guidé, soutenu lors d’un moment difficile avec le sentiment d’être perdu, sans trouver la voie, les réponses à vos questions, ou si les émotions vous envahissent en laissant des traces douloureuses, accordez-vous le temps de prendre soin de vous avec une personne compétente.

Prise de rdv : https://www.reflexoaroma31.fr/contact