
Les médecines naturelles

La médecine naturelle regroupe différentes thérapies qui, malgré leurs diversités, se basent sur les mêmes principes et visent les mêmes objectifs : augmenter la vitalité, l’énergie (le Chi), stimuler l’immunité, favoriser l’élimination des toxines, harmoniser la circulation sanguine, lymphatique et nerveuse ...
Quelques soient les techniques, toutes cherchent à aider l’organisme à effectuer ses fonctions, elles soutiennent le processus biologique.
Cela implique que l’organisme est capable d’auto-guérison et en recherche perpétuelle d’équilibre le plus parfait, nommée l’état d’homéostasie.
En médecine naturelle, aucun trouble ne peut être considéré sans faire un lien avec toutes les autres fonctions : le «terrain» sur lequel se développe une pathologie doit être pris en considération. En médecine moderne, un trouble n’est pas perçu par rapport au reste du corps, et la thérapeutique est uniquement anti-symptômatique, c’est à dire, qu’elle ne s’adresse qu’au symptôme, elle s’oppose au processus biologique avec les antibiotiques qui freinent les réponses immunitaires, les antalgiques qui inhibent les processus de réparation des tissus et des cartilages, les hormones de synthèse qui paralysent nos glandes ... La chimie surcharge notre organisme en produits de synthèse qui l’intoxiquent, diminuant ses facultés d’auto-guérison.
En médecine naturelle, la thérapeutique ne vise pas à combattre la maladie mais à soutenir l’organisme.
Chaque personne vient au monde avec une hérédité qui lui est personnelle et qui détermine ses suceptibilités aux maladies. La déclaration des pathologies identiques n'est pas systématique. Il est fort intéressant d'oberver les fonctionnements pouvant déclencher celles-ci. Il va de soi que la confiance, l’espoir, la joie, l’optimisme et la détente sont bien plus bénéfiques à la santé que l’angoisse, la peur, le pessimisme ....
L’être humain est un organisme complexe, en interaction constante avec l’exterieur. De multiples choses l’influencent : ce qu’il mange, ce qu’il pense, ce qu’il ressent, ce qu’il fait, le climat, la saison, les ondes électro-magnétiques et qui sait, même ses ancêtres (mémoire généalogique) et les étoiles (astrologie). Chaque personne est unique, chaque soin doit être individualisé.
Ce que l’on appelle aujourd’hui les médecines naturelles existent depuis l’antiquité où les pratiques étaient à base de plantes et de thérapies corporelle.

Qu'appelle t'on maladie ?

Notre conditionnement nous impose de relier la maladie à une cause extérieure, un virus, une bactérie, le tabac, le soleil, etc ... Les traitements de la médecine classique se résument à attaquer la maladie avec des molécules : la dépression se combat par un anti-dépresseur, la douleur ou l’inflammation par une molécule antalgique ou anti-inflammatoire, les infections bactériennes par les antibiotiques, la faiblesse par un tonique (cardio-tonique, veinotonique )etc .....
Les antibiotiques ont-ils des effets secondaires ?
Oui, les biologistes ont d'ailleurs coutume de dire qu’une molécule qui n’a pas d’effets secondaires n’a probablement pas d’action primaire ! Même si les antibiotiques agissent peu sur les cellules de mammifères et donc sur celles de l’homme, ils induisent des effets secondaires, en particulier dans les traitements prolongés ou fortement dosés. Les plus fréquents touchent l’appareil digestif. La prise durable d’antibiotique peut en effet provoquer la disparition d’une partie de la flore intestinale et déclencher des diarrhées et autres déséquilibres. Par ailleurs, certaines molécules provoquent parfois des réactions allergiques. Enfin, en pénétrant dans les cellules humaines, certaines substances ont des effets toxiques sur les tissus.
Une approche et une vision différentes ?
Pourquoi un pharmacien qui ne voit que des patients tout au long de sa journée, semaine et même toute l’année, n’est-il pas plus souvent malade ? Pourquoi après avoir vu en un jour, 20 personnes terrassées par la grippe, un généraliste ne l’attrape t’il pas ? Pourquoi cette personne qui n’a jamais fumé a t’elle un cancer des poumons, alors que ce fumeur invétéré qui grille sa cigarette depuis 50 ans n’a rien ? Pourquoi les femmes séparées ou divorcées déclarent t’elle un cancer du sein ? Pourquoi tous les hommes ne font-ils pas un cancer de la prostate ?
Je me suis intéressée aux causes de la maladie et je me suis appercue qu'elle n’est pas toujours l’effet d’une cause extérieure mais bien celui d’une cause intérieure.
Une personne constipée avec des lourdeurs digestives, fatiguée, est-elle malade ?
Pour la médecine moderne, si les analyses ne relevant rien d’anormal, le patient n’est pas malade. Pour la médecine naturelle, cela signifie que le corps a besoin d’aide, qu’il s’exprime qu’il n’est pas en bonne santé.
Dans cette approche, avant «la maladie» il y a «mauvaise santé», signe d’un déséquilibre. Si l’équilibre n’est pas rétabli, le trouble s’accentue et la maladie apparaît.
En médecine moderne «prévention» veut dire détecter la maladie au plus tôt. En médecine naturelle «prévention» signifie empêcher que la maladie ne se manifeste.
Personne n’est coupable d’être malade. En revanche, il faudrait apprendre à se responsabiliser face à notre santé. Parmi les nombreux facteurs de maladie, certains pourraient être évités. Prévenir vaut mieux que guérir. C’est cela aussi donner un sens à sa maladie : comprendre notre responsabilité dans les processus qui nous rendent malade et décider de changer nos habitudes de vie. C’est là que réside notre réel pouvoir sur la maladie. Le mot « sens » prend alors sa double acception : il est à la fois signification et orientation. Il nous permet de donner une nouvelle direction à notre existence, d’atteindre un nouvel équilibre.
Finalement, nous réalisons que ce que nous appelons déséquilibre est en fait l’équilibre le plus parfait que le corps ai trouvé dans des circonstances données.

Le corps et l'esprit

On peut admettre que l'objectif d'une société juste et saine est de favoriser le bonheur et l'épanouissement des individus qui la composent. On peut aussi admettre que cette société ne peut tendre vers ce but que si elle a une juste représentation des besoins des individus qui la composent. Or notre civilisation a une compréhension de l'être humain qui le réduit à son corps et à son mental : et à ces deux-là seulement.
Dans notre monde productiviste où l’économie de marché est reine, l’homme est souvent considéré selon ses performances physiques ou intellectuelles. Or l'anthropologie fondamentale nous démontre que l'humain ne peut se réduire à ces deux dimensions, corps et âme (au sens de mental).
De nombreux praticiens de thérapies complémentaires ont toujours soutenu que le psychisme influait sur la maladie et le processus de guérison.
Spinoza disait que l'esprit et le corps sont une seule et même chose. Les deux ne peuvent en tout cas pas fonctionner séparément. Relier l'esprit au corps, c'est prendre conscience de la richesse entre les deux. Notre corps et nos émotions participent à notre capacité à raisonner et à nous situer au quotidien.
Les symptômes qui se déclarent sur une partie de notre corps nous alertent quand quelque chose, dont nous ne sommes pas toujours conscient, ne va pas, quelque chose que nous avons ressenti mais que, pour diverses raisons, nous n’avons pas pu exprimer. Il est certain que le monde moderne nous apporte un confort matériel, bien plus qu’il n’en faudrait même parfois ! Mais il ne nous épargne pas les tensions, les pressions que nous vivons au quotidien. Alors que certaines personnes se dévoilent et ne gardent pas les conflits en elles, d’autres n’ont pas appris, par leur éducation, par leur caractère, par peur, par timidité, par honte parfois, à exprimer leurs sentiments, leur histoire, leur vécu émotionnel ... Ainsi, nous accumulons quelque part, toutes les émotions et nous perdons très vite la paix de l’esprit et le bien-être intérieur. Plus tard, c’est notre corps qui va les exprimer sous la forme de maux physiques. La zone qui est atteinte est une piste essentielle à considérer pour retrouver l’origine d’un malaise ou d’une pathologie.

Le corps, l'esprit et l'âme, rassemblés sous forme de la calèche (le corps), l'âme, le passager, le mental qui se trouve à la place du cocher, et nos émotions qui prennent la forme de chevaux !
Pour en savoir plus, Michel Odoul, nous parle parfaitement de cette vision du corps humain.

Résumé : Le premier volume de cette encyclopédie décrit les principes fondamentaux de la Psychosomatique Clinique et présente les bases indispensables à connaître afin de guider la personne malade pour retrouver le chemin de l'amélioration et celui de la guérison. Les premiers principes développent l'idée que la maladie est une solution biologique palliative et transitoire dominée par une source conflictuelle active et possède un sens biologique précis en relation étroite avec la source conflictuelle. En fonction de certains critères, la source conflictuelle psychique se transforme en signes cliniques grâce aux processus de conversion. Enfin, le déclenchement des processus de conversion s'effectue dès que certains seuils de tolérance sont dépassés. Ensuite, les autres principes abordent les différents modes de déclenchement de la maladie, son évolution dans le temps et sa programmation avec les Cycles Biologiques Cellulaires Mémorisés, notre histoire intra-utérine et notre histoire familiale sur plusieurs générations. Enfin, les principes thérapeutiques et ceux de la prévention.


Donner du sens à la maladie ....
vu par le psychothérapeute Thierry Janssen
Pour en savoir plus sur le corps, l'esprit et l'âme ...